Deuil & Corps

Bol tibétain dans l'herbe, avec mailloche pour relaxation sonore

Quel rapport me direz vous ?

Lorsque nous recevons une nouvelle qui créer un choc traumatique, tel que l’annonce de la mort d’un être cher, une maladie, c’est comme l’effet d’une bombe dans notre vie. Mon expression : prendre un 33 tonnes en plein visage (pour être polie).

Et c’est tellement violent pour notre tête, notre esprit, que nous pouvons nous couper de notre corps. Il est possible de ne plus rien ressentir : pas de larmes ni d’émotions. Le cerveau qui fait un reset et n’arrive plus à penser. Ou au contraire, il marche à 100 à l’heure, va dans tous les sens.

Pourquoi ?

Notre corps, notre cerveau se met en mode protection pour ne pas souffrir encore plus. On débranche.

Il est possible de ne plus écouter les signaux du corps. Et c’est alors que pour ne pas faire face, pour essayer de combler, oublier, c’est le faire et encore faire qui se met en place : ranger, trier, nettoyer, actif ++ dans les associations, la fête, le sport à fond, alcool, cigarettes à excès, voir drogue. Se plonger dans son travail avec acharnement…. Côté émotions ça peut être l’escalade : rumination mentale  insomnie  irritabilité  perte de patience  incompréhension  colère envers les autres, envers nous même  perte de repère (peur du présent, de l’avenir)  rumination mentale…

S’il n’y a pas de prise de recul sur les ressentis, les émotions, les maux du corps alors c’est comme une cocotte minute. Soit c’est la tête qui va « exploser » soit le corps. Et là, pas d’autres possibilités que de s’arrêter !!! S’avouer vaincu mais seulement pour un temps. Ce temps là est précieux. Précieux pour apprendre à décoder ses propres signes vitaux. C’est un face à face avec soi-même, qui n’est pas très simple, qui permet toutefois de se relever, de repartir sur une base plus saine. De grandir en connaissance de soi. Apprendre à définir ses limites, ce qui est bon ou non pour son bien être.

L’idée est de ne pas attendre d’en arriver à cette situation.

Comment ?

En se posant 2 mn et se poser la question, comment va mon corps ?

Quels signaux m’envoit-il ? Est ce que j’ai mal quelque part, un nœud, des contractions musculaires ? suis-je fatiguée ? S’aider avec la méditation guidée, nommée aussi « de pleine conscience ». De la relaxation. Prendre conscience de sa respiration. Pour se rendre compte du tempo du corps. L’apaiser. S’exprimer sur ce qui se passe à l’intérieur de soi (écrire, crier, se confier à l’entourage, parler à un professionnel de l’accompagnement)

Petit à petit apprendre à se décoder.